Divers mouvements de traduction envers et vers la langue arabe des manuscrits de mathématiques du VIIIe au XIIIe siècle
Leila Hamouda  1  
1 : IPEIEM Tunis

Entre le VIIIe et le XIIIe siècle, plusieurs mouvements de traduction de manuscrits de mathématiques ont été le fruit des siècles d'essor de la civilisation arabe.

Un premier mouvement de traduction de manuscrits de mathématiques écrits en langue grecque, et à moindre échelle sanskrite, syriaque et persane, à l'arabe a eu lieu entre le 8ème et le 10ème siècle. Ce mouvement est lui-même composé de deux phases, la première consistait à traduire les manuscrits grecs dans un but de transmission des savoirs alors que la deuxième phase avait pour but non seulement d'assimiler la science grecque et les autres sciences mais également de construire et de développer d'autres domaines mathématiques notamment l'algèbre.

D'abord, notre travail consiste à essayer de trouver les principaux manuscrits que l'on a traduits pendant ce premier mouvement qui ont permis un développement considérable des sciences mathématiques arabes et de reconnaître les principaux acteurs de ces traductions. Nous mettrons également en valeur les critères de traduction considérés et les buts visés par ces traductions.

Ensuite, nous savons qu'un deuxième mouvement de traduction a eu lieu pendant les 12ème et 13ème siècles et a concerné les manuscrits de mathématiques arabes que l'on a traduits au latin. Quels ont été les principaux protagonistes latins de ce mouvement ? Qu'est-ce qu'ils ont traduit essentiellement et quelles sont les conséquences de ces traductions sur la transmission du savoir mathématique à l'époque médiévale ? Notre travail consiste à réévaluer l'empreinte matérielle, culturelle et scientifique laissée par ces diverses traductions.



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